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Vulgarisation


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#1 .fonclea.

  • Guest, F@H
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Posted 04 December 2008 - 07:11 PM


Comme on est pas tous des biologistes et des biochimistes, peut être certains seraient interesés par des sites de vulgarisations dans le domaine.
Cette idée m'est venue suite à la lecture de la synthèse sur le vieillissement par Herman Denis, sujet proposé par Rhodan. (que je suis loin d'avoir finit.... :) )

En effet les premières lignes se consacre à une forme de vulgarisation et dieu sait si le langage est digèste ici, ça change.

ICI sont rassemblés quelques sites qui pour certains proposes même des cours.
Si vous en avez aussi.....


Herman Denis

Avant-propos

1a rédaction d'un document scientifique pose des problèmes épineux, en particulier dans le domaine de la biologie, en raison de la complexité du langage utilisé pour décrire les processus vitaux.



UN LANGAGE HERMÉTIQUE...


Deux études parues dans la revue Nature à 11 ans d'intervalle permettent de mesurer la largeur du fossé qui sépare le langage de la vie courante de celui qu'ont adopté les scientifiques. Un indice appelé Lex (pour Lexique) évalue la richesse du vocabulaire employé par différents locuteurs de l'anglais en se référant à un thésaurus de quelque 87 000 mots, recensés dans divers magazines, romans, manuels et encyclopédies. L'indice lexical le plus bas (-59) définit le vocabulaire d'un vacher qui parle à ses bêtes. Une conversation banale entre adultes a une valeur de Lex estimée à -41. Les écrits présentent des difficultés lexicales croissant de -32 pour les livres destinés aux enfants, à -27 pour les bandes dessinées et à -19 pour les ouvrages de fiction réservés aux adultes. Par convention, l'indice 0 est attribué aux journaux quotidiens tels que le New York Times et le Daily Telegraph.

En matière scientifique, le niveau de complexité lexicale n'a pas cessé de croître pendant plus d'un siècle. Prenons le cas des deux revues les plus importantes consacrées aux sciences naturelles (Nature et Science). Leur indice lexical est passé de 0 en 1900 à 15 en 1950, puis à 30-35 en 2000, avec des pointes à près de 60. Cela signifie qu'une personne capable de lire les journaux quotidiens pouvait jusqu'en 1900 comprendre ce qui se publiait dans Nature et Science. En 1950, c'était difficile.

En 2000, c'est devenu impossible. Les autres publications scientifiques ont évolué de la même manière, mais à des vitesses variables suivant leur spécialité. En matière d'hermétisme, les biologistes battent largement les chimistes, les géologues, les astronomes et les physiciens. Notons cependant que l'indice lexical ne tient pas compte des équations, peu nombreuses dans les écrits relevant de la biologie, ce qui fausse la mesure des difficultés de compréhension.



DES MÉCANISMES COMPLEXES...


L a complexité du vocabulaire employé par les biologistes tient à la structure des êtres vivants et à leur manière de fonctionner. Les cellules, et a fortiori les organismes multicellulaires, sont des machines extrêmement complexes, où des milliards de molécules interagissent en permanence, dans un espace confiné. Comme chaque molécule peut interagir plusieurs autres, elle possède souvent plusieurs fonctions. C'est particulièrement vrai pour les protéines, dont les cellules contiennent des milliers d'espèces différentes. Chacune de ces espèces doit recevoir un nom. Chaque fonction doit être décrite par un mot, puisé dans le vocabulaire courant ou créé de toutes pièces.












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